La mondialisation a depuis cinquante ans entraîné l’industrie textile dans une course folle à la productivité et à la rentabilité. Cette course a peu à peu fait disparaître les valeurs fondamentales au profit de la fast fashion en oubliant les conséquences écologiques liées à cette pratique. Heureusement, de nouveaux acteurs du monde du textile laissent entrevoir la possibilité d’un monde nouveau où mode et environnement ne seraient pas antagonistes. Ils nous proposent des produits durables, de qualité et respectueux de l’environnement.
Une industrie textile guidée par le rythme effréné de notre société de consommation
L’industrie du textile a explosé durant ces vingt dernières années pour arriver à un total de 100 milliards de vêtements fabriqués par an. Cette cadence infernale est déconnectée de nos besoins réels et représente un véritable désastre pour notre planète. Dans ce secteur très concurrentiel, les coûts de production sont limités au détriment des conditions de travail et les ateliers ont été délocalisés aux quatre coins du monde. Les vêtements produits sont généralement de piètre qualité et ne nous procurent aucune émotion. Ayant tendance à s’abîmer prématurément, leur vie se termine bien souvent aux ordures, comme en témoignent les quatre millions de tonnes de vêtements jetées par les européens tous les ans. Il faut aussi rappeler que depuis quelques années les stocks d’invendus des grandes enseignes de prêt à porter ont doublés, par le passé ils auraient été brûlés ou jetés. Heureusement ces pratiques sont désormais interdites.
Un retour à la vraie valeur des choses
Le dérèglement climatique est dorénavant un problème majeur, la folie de cette course à la production est mise en évidence. Outre une production plus écologique, cette prise de conscience entraîne également une relocalisation des entreprises au plus près des consommateurs. Les valeurs qui autrefois animaient nos sociétés sont de retour. Désormais de nouveaux acteurs du prêt à porter prônent la qualité plutôt que la quantité, en sélectionnant attentivement leurs matières premières et en soignant la conception. Ce monde nouveau instaure également la notion de fierté dans l’achat d’un vêtement. Il ne s’agit plus d’un uniforme produit à des milliers d’exemplaires mais d’une pièce vertueuse, produite à petite échelle par un créateur local qui aura mis un peu de son âme dans l’élaboration de sa collection en tirant parti de ses recherches et de son inspiration.
Pour aller dans ce sens L’adorée propose des vêtements éco-responsables pour fille de 2 à 10 ans.
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